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13 juillet : La 13e étape est la deuxième étape de montagne, mais, à l’exception du difficile et grandiose col d'Aubisque (hors catégorie) situé aux 2/3 du parcours, c’est une étape assez abordable.

Le départ sera donné à Pau, où le Tour fait escale pour la 64e fois. Le peloton escaladera le versant ouest du col d’Aubisque, le plus difficile (16,4 km à 7,1 %), où se formera une échappée avant la descente vers l’arrivée à Lourdes – pas de difficultés notables – qui n’est ville-étape du Tour que pour la 3e fois. Il y a 42 km du sommet du col d’Aubisque à l’arrivée. À noter : avec plus de 5 millions de visiteurs par an, Lourdes est le troisième lieu de pèlerinage catholique le plus visité dans le monde après le Vatican et la basilique Notre-Dame de Guadalupe (Mexique).

Comme le souligne le directeur de course Jean-François Pescheux : « C’est une étape qui conviendra aux spécialistes de l’échappée et aux baroudeurs qui peuvent s’accommoder de quelques grosses ascensions. » Les prétendants au classement général devraient passer une journée tranquille en attendant les arrivées au sommet de Luz-Ardiden et du plateau de Beille (12e et 14e étapes). Pierrick Fédrigo (DFJ) sait parfaitement gérer ce genre d’étape ; il en a déjà remporté deux au profil comparable, mais, cette année, il n’est pas sur le Tour. Il faut donc se tourner vers un autre coureur à la fois bon grimpeur et bon finisseur. — Steve (traduction française : Régis Croenne)

Le col du Soulor et le col d'Aubisque à vélo: Compte rendu de voyage — steephill.tv