Le Giro d’Italie est une course de grimpeurs, il est donc normal que la 16^ème étape soit un contre la montre en côte. Le contre la montre en côte est une épreuve rarement proposée par les autres courses par étape, mais c’est la 7^ème fois consécutive que le Giro en propose une. Bien que moins difficile que la montée du mur de Plan de Corones (photos) utilisée plusieurs fois ces dernières années, la montée de 12,7 km vers Nevegal dans les Dolomites sera quand même un bon divertissement. Après un départ relativement facile incluant quelques descentes, les derniers 7,3 km présentent un pourcentage moyen de 8,2%, les 4 derniers kilomètres étant les plus raides avec 10% de moyenne et un maximum de 14%.

Le grimpeur de Katusha Joaquim Rodriguez a été une déception sur ce Giro et pourrait trouver là une chance de se racheter. On sait qu’Alberto Contador sera proche de la tête, mais il ne voudra peut-être pas se donner trop à fond afin de garder des forces pour une dernière semaine difficile. Stefano Garzelli avait gagné l’an dernier sur le plus difficile Plan de Corones, mais il a probablement laissé trop de forces dans sa tentative solitaire pour gagner l’Etape Reine avant le jour de repos. Igor Anton, vainqueur sur le Monte Zoncolan, tentera d’ajouter une nouvelle victoire à l’équipe Euskaltel Euskadi, portant le total à trois. Michele Scarponi semblait solide dans la dernière ascension avant le jour de repos et sera encore plus motivé par sa deuxième place au classement général, d’autant qu’il n’a pas encore gagné d’étape. En tout cas, on peut être sûr qu’il y aura quelques jambes lourdes après la longue épreuve de dimanche et le jour de repos lundi. — Steve (traduction Arnaud Hirtz)