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Stage |
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Après le plus long transfert entre deux villes étape sans jour de repos de la course, cette année, nous nous trouvons maintenant à l’extrême nord de l’Italie. L’amusement (les plages) et les jeux (les sprints d’arrivée) sont maintenant terminés et les choses sérieuses de ce Giro vont commencer.
La 13ème étape est la troisième des huit étapes de montagnes et comme la plupart d’entre elles cette année se termine "au sommet". Depuis Spilimbergo, petite ville située au nord-est de Venise, nous nous dirigerons vers le nord dans les Alpes orientales italiennes, mais seule une des quatre ascensions classées se trouve en fait sur le sol Italien. Après l’ascension de la première difficulté, le Passo di Monte Croce Carnico en 2ème catégorie, les coureurs descendront sur l’Autriche et continueront vers le nord franchissant deux autres cols avant de terminer sur les pentes de la plus haute montagne d’Autriche, le Grossglockner. L’étape s’achèvera toutefois avant d’atteindre le véritable sommet.
Le Grossglockner est une ascension célèbre, régulièrement escaladée dans le Tour D’Autriche. Culminant à 3 798 m au dessus du niveau de la mer, ce n’est pas seulement la plus haute montagne Autrichienne, c’est également le deuxième plus haut sommet des Alpes après le Mont Blanc. La route permet de monter jusqu’à 2 504 m d’altitude, mais la 13ème étape s’achèvera à 2 137 m. Il y a deux parties dans cette ascension (profil), la première jusqu’à Kasereck classée 1ère catégorie avec ses 13,6 km de longueur et une pente moyenne de 6,3%. Ensuite les 7,2 km restants commencent par une petite descente suivie d’une montée à 6,2% pour les 4,5 km restants jusqu’à la ligne.
La dernière fois que le Grossglockner avait été emprunté par le Giro était 40 ans plus tôt. Apparemment il y eut une controverse à l’arrivée de cette étape, le leader de la course ayant été accusé de s’être accroché à une voiture d’équipe après avoir été lâché dans une précédente ascension. Les choses n’ont pas tellement changé depuis.
Il y a eu peu d’échappées victorieuses sur ce Giro, ce qui est rare, mais on devrait en voir une sur cette étape car Alberto Contador semble impatient de céder temporairement le maillot de leader de la course. — Steve (trad. Arnaud Hirtz)